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Post

Les Spritz

Les Spritz
Post Punk / Experimental Metal






Informazioni di base

Genere
SBURAAAAAAANOISE!!!!!!
Membri
three musicians ( also play with Bestie da Coma, la Muga Lena), that make a noisy jazzyschizophrenicflowerpower with guitar/bass/drums/trumpet/no vocals... sometimes hey hey oah oah auhauha
Città natale
Messina (Sicily) Italy
Etichetta discografica
Hola Halo Records
Informazioni
facebook ok but also: wwwholahalorecords.blogspot.com (little DIY distro) ...
Descrizione
EUROPEAN AND ITALIAN BLA BLA BLA!!!!!!

Elle était disproportionnée. En fait je crois que je savais pas que ça existait des enveloppes de cette taille, car c’était vraiment une enveloppe et pas un classique colis cartonné. Ce qui m’a fait encore plus rire, c’est quand, avant de l’ouvrir, je me suis rendu compte qu’il n’y avait qu’un pauvre petit cd perdu au fond de cet emballage tout plat et démesuré. Ils sont quand même bien cons ces italiens, parce que même si j’ai déjà reçu des paquets bien trop grands pour le contenu (et donc plus chers à poster) (très récemment, j’en ai reçu une autre de ces enveloppes géantes, avec dedans deux ridicules cdr-s lyophilisés, qui y nageaient, mais ne comptez pas sur moi pour balancer le nom du groupe en question, qui vient de Béziers), celui-ci bat tous les records. Alors j’y suis allé comme un bourrin, de mes gros doigts boudinés j’ai pris l’enveloppe en son milieu et j’ai tiré. La déchirure. Tout de suite j’ai senti qu’il n’y avait pas que l’enveloppe que je déchirais, mais aussi un superbe poster, une bio imprimée avec soin, une lettre fort aimable et une très belle pochette de lp en papier journal.
En bon geek*, j’ai immédiatement pensé à l’histoire du regretté Waldo Jeffers.
Puis j’ai vu qu’il s’agissait d’un envoi des Spritz, un groupe sicilien dont le premier disque ne m’avait pas complètement retourné, mais que je n’avais pas non plus vite rangé/oublié à jamais une fois la chro pliée. Le cd, au fin fond de cet emballage de taille, était intact dans sa pochette dessinée par Giancarlo Privitera, alors je l’ai écouté sans plus attendre.

Ce que j’ai remarqué en premier, c’est que Les Spritz, à l’exception de deux ou trois « Hey ! » sur le morceau d’ouverture, sont devenus un groupe exclusivement instrumental. Une bonne chose, car le chant n’était pas leur fort. Ce à quoi ils excellent toujours, c’est jouer une noise pleine de nerf, joviale, qui va chercher son inspiration chez quelques vieux groupes au groove monumental et implacable, comme les Minutemen ou NoMeansNo, de rajouter un tout petit peu de maths à l’équation, et de servir le tout sourire aux lèvres. Il y a du mieux, une véritable progression depuis leur premier disque, au niveau du jeu comme des compos, désormais plus saillantes. Ce que j’aime le plus je crois, c’est de ressentir une joie de jouer certaine, un entrain permanant, qui fait que même si Les Spritz ne s’étoufferont pas par excès d’originalité, leur instru noise est largement mieux que passe-partout. Leur disque ne s’appelle pas Payaso (clown, en italien, j’imagine) pour rien, parce qu’il y a de l’humour là-dedans, des contre-pieds assez drôles, des accélérations burlesques, des phrasés coquasses et même, à de (trop) rares endroits, des interventions d’une trompette péteuse. Le seul petit ennui, c’est que le noiseux invétéré retrouvera vite à qui ils ont piqué certains plans – « tiens, ça c’est du Rapeman tout craché (également valable pour le son de guitare), et ça, ce serait pas une partie de Jesus Lizard repompée à l’identique (la marche de If You Had Lips, sur Villeri) ? Oh, une fin à la Minutemen (Fuel on 12) ! », mais ça ne m’a pas gêné outre mesure, parce qu’à l’arrivée, ce qui compte, c’est que leur disque clownesque ne soit pas sain de corps et des Spritz.

Exactement comme pour l’album de Tapso II dont on vient tout juste de parler, c’est Sasha Tilotta de Three Second Kiss qui a enregistré cette paillasse, en analogique, et Bob Weston qui s’est occupé du mastering. Parmi les labels participant à la distribution de cette sortie, on trouve Whosbrain et Head Records, ce qui veut dire que la version lp doit pouvoir se trouver sans trop d’effort, et je pense qu’elle vaut le détour.


* grâce à l’anglais, l’ignorant a enfin un mot à sa disposition, lui servant d’arme d’autodéfense contre l’homme de culture et de grand savoir. Et l’homme de culture et de grand savoir a enfin un mot pour parler, avec dérision, de ses propres travers.
(8.5/10)


LES SPRITZ - “PAYASO”

Album
(Head / Who’s Brain / Lemming)
01/2011
Noise
Décidément, la Sicile pourrait aussi finir par devenir une terre noise. Après Tapso II et son album éponyme révélateur d’un indéniable talent, l’île laisse Les Spritz venir jusqu’à nous grâce à l’intermédiaire du label Head Records, maison-mère des Pneu, Microfilm ou Café Flesh, tous déjà fins limiers quand il s’agit de faire monter les décibels. À leurs côtés, les trois Italiens n’auront pas de mal à s’intégrer. En effet, après avoir multiplié des concerts de feu dans toute l’Italie depuis 2006, ils concrétisent avec “Payaso”, un premier album dont la production fut confiée à Sacha Tilotta (Three Second Kiss), le mastering à Bob Weston (Shellac), et qui s’en va titiller des basiques déjà bien coulées dans le béton par les No Means No et Ruins, deux influences parmi d’autres citées par Les Spritz. En neuf titres muets, le trio déroule donc son approche du genre, boulonne sa section rythmique d’une main de fer, multiplie les revirements, balance riffs grinçants comme accords tranchants, et invite ici ou là de brèves incursions de trompette qui contribueront à son originalité au sein d’une scène noise en pleine effervescence.Bien qu’écoutable et relativement accessible pour eux, “Payaso” n’est pas la porte d’entrée rêvée pour les novices, mais saura en revanche titiller les écoutilles des vieux loups de mer aux oreilles déjà bien saignées par Shellac et consorts, ceux-là même qui sauront apprécier le millimétrisme quasi maladif de ces trois siciliens.

LES SPRITZ - Payaso

Les Spritz fait court avec "Payaso".
Je ferai tout aussi court, d'autant plus qu'il n'y a pas grand chose à dire sur cet album des siciliens.
Trio instrumental (il y a bien 2-3 "Hey!" sur le 1er morceau en guise de paroles) qui fait dans la noise tout ce qu'il y a de plus courant.
On s'éclate à l'écoute de la basse, d'une guitare sur laquelle on se hache les doigts, et une batterie qui nous concocte un sacré menu.
Des morceaux qui donnent le tournis ("Plinio fernando"), d'autres avec une trompette un peu malade ("Payaso", "Plinio fernando", "Satanetto" encore ou l'excellente fermeture sur "Glasnot").
Des accélérations un peu folles qui ne seront pas sans rappeler Le singe blanc (sur "Svernakovich" ou "Alfonso claps"), des rythmiques saccadées souvent associées à des breaks (notamment sur "Fuel on 12") qui permettent de ne pas s'ennuyer sur des plans trop proches les uns des autres.
On a même des passages plus lourds ("Emicrania") avec d'autres ambiants ou complexes ("Glasnot").
Il faut l'avouer, je suis loin d'être un connaisseur du style, vous l'aurez vite compris, d'autant plus que je ne connais pas le 1er opus des italiens : leur évolution sera donc impossible à juger.
Néanmoins, il ne m'est pas difficile de vous dire que ce "Payaso" est un objet plutôt accessible mais qui ravira vraiment les fans du style qui sauront en dégager toutes les subtilités qui ne toucheront pas les noobs du genre.
Nous serons malgré tout tous d'accord pour souligner un son qui parait brut, mais qui permet de dégager le travail des trois (et parfois quatre) instruments.
Alors, sans doute ne suis-je pas le plus qualifié pour vous le dire mais cet album est bon, et si vous n'avez aucune confiance en moi (et je vous comprends), vous pouvez toujours vous rendre sur le myspace du groupe pour en juger par vous même.
(Faut dire que l'avis de quelqu'un pensant que Les Spritz ne pouvaient être que des biscuits secs alsaciens traditionnels de Noël...)
Toujours est-il que cet opus est torché en 25 min. Soit 5 minutes de moins que cette chronique (sans compter les multiples écoutes auparavant). J'ai quand même tenté d'être un minimum professionnel non ?



LES SPRITZ
Payaso
Labels : Head Records / Lemming Records / Whosbrain Records


LES SPRITZ est un trio instrumental originaire de Sicile. La Noise du groupe est construite sur le triangle Batterie, Basse et Guitare. Quelques incursions de la trompette sont également à noter.

Payaso compte 9 titres de Noise tendue et claquante. C’est Sacha Tilotta (THREE SECOND KISS, UZEDA) qui s’est occupé de l’enregistrement et Bob Weston (SHELLAC) du mastering. De quoi bien définir dans quelle sphère on vogue.

C’est dans la veine d’un paquet de groupes Noise et italiens. De qualité, accrocheur mais après une dizaine de groupe de cet acabit, c’est un peu comme tout ce qui ressemble, on apprécierait plus de nuances. C’est pourquoi le break avec la trompette sur Satanetto est un moment de pur plaisir au milieu de tous ces bondissements fugueux.

Le Payaso de LES SPRITZ est par conséquent plus un disque réservé aux amateurs inconditionnels du genre ou à ceux qui se découvrent un amour pour la Noise sèche et Shellacienne.


Parliamo di un trio con la voglia di sferzare il sordido stato delle cose. Lo scudiscio è una stringata e spasmodica ossessione math-noise, ovvero una sarabanda strumentale blues, hardcore, funk e punk, fermo restando l'immancabile prefisso post. Nevrosi ritmiche ribadite da corde urticanti, spigoli, sincopi, intrecci schizofrenici, acidità avariata e via discorrendo. I Les Spritz dominano l'estro come ingegneri kamikaze caricati a fulmicotone, accumulano tensioni poi saettano incendiari in un brulicare ruvido e beffardo di batteria, basso e chitarra.
Una triangolazione che a dire il vero sembra aver esplorato da un pezzo (facciamo dagli Shellac in poi?) tutte le possibilità e le varianti. Ciononostante i tre siciliani la interpretano con piglio da pionieri, permettendosi d'introdurre talora una tromba lisergica e malandrina (vedi la notevole Glasnost), espediente che li esortiamo a perseguire più spesso e fino alle estreme conseguenze. Per pubblicare Payaso si sono mosse ben quattro etichette: Lemmings Records, Have you said midi?,Whosbrain Records, Musica per organi caldi. Uno sforzo - mi sembra il caso di dire - ben giustificato.
(7.0/10)

Peppe, Gaetano e Ciccio, ovvero i Les Spritz, sono arrivati al loro terzo lavoro in studio, Payaso. Originari di quella Sicilia, anzi di quella Catania, che ha come orgoglio musicale gli Uzeda e che trova in Sacha Tilotta un indiscusso punto di riferimento, questo trio a metà tra noise e improvvisazione jazz-core traccia nove percorsi sonori strumentali, mixati dal tanto caro Bob Weston di Chicago.
Villeri parte tritando bassi cancerosi, aprendosi a piccole riflessioni ritmiche, gridando “hey” con vena hardcore stile ’80, graffiando con quella chitarra rugginosa e riesumando (quasi) i Fugazi. Payaso, più cerebrale e frammentata, nonché più veloce e schizoide, rigurgita allegri motivetti melodici grazie alla tromba che, a sorpresa, compare in mezzo al sabba nero messo in atto dai tre. Plinio Fernando, squartata dalla chitarra che ferisce come una lama impazzita, tira in ballo (ovviamente) anche Big Black e Shellac, mentre l’intreccio sonoro si fa più incalzante e teso. Satanetto aumenta ulteriormente i ritmi e la forza tellurica, mentre il basso nei momenti di quiete (???) recita il suo folle dialogo con chitarra, fino alla distensione, affidata alla tromba. Svernakovich, molto interrogativa e nervosa nella prima parte, si distende nella seconda cullandoci nella sua oscurità, fino a crescere e ritornare esagitata. Emicrania dice già tutto nel nome, mentre il suo incedere ritmico a singhiozzo affascina e ipnotizza. Alfonso Claps ruggisce per avvisarci dell’imminente impatto sonoro che ci attende, ma è una finta, vista la relativa calma che caratterizza il pezzo. Fuel On 12 marcia dritta e decisa come una slavina, scavalcando qualsiasi ostacolo gli si ponga davanti. Infine, Glasnot, in piena emergenza, sguinzaglia la tromba, fino a concedersi la tanto ambita quiete.

I Les Spritz mettono su disco un lavoro di buona qualità, ma che, forse, non riesce a spiccare molto per quanto riguarda l'originalità. La musica, nonostante l'alta tecnica e la buona capacità compositiva, non ha un mordente tale da poter rapire l'ascoltatore. Rimane un buon ascolto, certamente, ma non si grida al miracolo o al capolavoro.

Personalmente ritengo la fine degli anni settanta e quindi il proprio post-punk, come uno dei periodi più fertili per quelle che sarebbero stati i raccolti dei due decenni successivi. Eppure la maggior parte di questi precursori porta nomi pressoché sconosciuti, molti dei quali non sono sopravvissuti al primo ep. Ciò che contava allora, e a maggior ragione adesso, era la voglia di comunicare, di condividere esperienze, passioni, suoni e rumori sperimentali … paraddossalmente azzerando le distanze, oggi sembra tutto più difficile!
Figli di Sonic Youth con la coppola a cancellare quelle ciocche di capelli ribelli, i Les Spritz si fanno beffe del mondo giovanile così conviviale, digitalmente socializzato, falsamente alcoolico; ruggendo con un rutto garage ricco d’ispirazione e deframmentato dai cambi di tempo come non mai. Scabrosi nel loro sound da ginocchia sbucciate, allo stesso tempo adrenalinici e sghembi nel frastagliare le onde sonore con colpi di chitarra pieni d’eco e di riverberi. Devastante la battaglia tra basso e batteria per avere la meglio, fragoroso il risultato finale: uno stoner puramente suonato, limpido come una vodka cirillica. La Sicilia perde il proprio sole e s’inaridisce come una gola assetata all’ascolto di questo funambolico Payaso, a modo suo un concept fangoso sulle maschere, la personalità, l’effige tragicomica della vita.
Underground allo stato pure, dissacrante, che come un fortissimo solvente stordisce i sensi, calca le orme di un indie costipato con qualche richiamo a bands nostrane di sicuro talento (Il Teatro degli Orrori o Super Elastic Bubble Plastic in primis, anche se io non baderei troppo a questo paragone); i Les Spritz fanno poi perdere le loro tracce, e scivolano via in un percorso sonoro complesso, articolato e di grande estro! In questo disco costellato di tanti personaggi grotteschi che forniscono l’incipit per altrettante ballate perniciose. I primi titoli che guizzano la curiosità sono Plinio Fernando (vedasi la saga Fantozzi, non aggiungo altro…), Satanetto, alias l’assistente dell’unico e solo Esorciccio, Alfonso Claps teleimboniore da emittente locale: emblemi della menomata memoria trash italiana, sempre oggetto di scherno e di derisione. Un garage anti-edonista che non soffre di solitudine, ma che grazie a velocità, una non trascurabile tecnica d’improvvisazione e frequenti cambi di tempo, rende il prodotto finale non solo ballabile ma dannatamente originale.
La title-track corre su rotaie infuocate, il ritmo è appena spezzato dai qualche colpo di piatto e da una generale atmosfera liquida che regge benissimo l’assenza di testi e voce. Emicrania è un vortice da caleidoscopio per varietà di suoni e colori, il basso pesante ma mai ossessivo, la chitarra che si denuda in riff paranormali, mentre una batteria epilettica viene colta da frequenti crisi. Da citare la chiusura col botto di Glasnost, che si riscopre sperimentale e cupa nel suo epilogo quasi lisergico.
Il rumore del tamburo che ruota sull’asse della rivoltella … bam! Un gran colpo questo disco!
I Les spritz sono un trio siciliano, una band instabile, mutevole, creativa.
Già da un po’ di tempo in circolazione (il loro primo disco, Frankie Banana goes to the black sands, è datato 2007), propongono sonorità complesse, live oltraggiosi e violenti, che esplodono subito in un lisergico sferraglio.
Il disco è composto da virtuosismi jazz-core tanto accademici quanto brutali, tempi così inesorabilmente metronomici che suonano come un’ondata di distruzione, dei passaggi attraverso dei fiati quasi a riprendere la levità canzonatoria della formula jazz, di contro alla seriosità apocalittica hardcore, un certo punk d'evasione, nobilitato da un'impressionante e concentratissima serie di distorsioni chitarristiche, fino ad un’esplosione che è il suono grunge anni 90. Il finale è un piccolo inno a un meditato nichilismo.
Con questo terzo disco il gruppo raggiunge alti vertici esecutivi: sembra un ensemble da camera, hardcore però.


Tanti sono gli elementi che caratterizzano Payaso, come tante sono le etichette che lo portano a noi. Strumentali e nervosi, energetici e spigolosi, i Les Spritz, noisetrio siciliano, partorisce un album intrecciando basso, chitarra e batteria e spolverandoci sopra, non sempre, accenni di tromba. I brani, veri proiettili di rumore, sono brevi e sanno restare bene nella testa dell’ascoltatore; e gli strumenti, poi, sanno sfruttare qualsiasi suono o rumore a loro disposizione. Il gruppo riesce, in venticinque minuti, a dare un sapore sempre nuovo ad ogni brano senza però perdere la sua impronta, o risultare impreparato tecnicamente: i riff, infatti, incastrati alla perfezione, hanno quel sapore tipicamente siciliano (ricordiamo anche altre band del posto che ci sanno fare con gli “incastri” come gli Uzeda o i Diane and the Shell, o tanti altri ancora) e col passare dei minuti li sentiremo impegnati in sempre nuovi intrecci. Li sentiremo mischiarsi al funk e stopparsi in emicrania, oppure li vedremo scivolare sotto schizzi di tromba come succede in payaso e nella finale glasnost (dove lo strumento a fiato è protagonista); o ancora li sentiremo semplicemente martellare le nostre orecchie scaricandoci addosso tutta la loro potenza (in villeri, alfonso claps per non dire “in tutto l’album”). E poi ci sono decine di altre cose che fanno cucù per pochi secondi e non ritornano più (l’”hey” di villeri o i momenti slow di svernakovich). Payaso, in conclusione, può essere definito un album schizofrenico e rumoroso, di alta qualità, consigliato a chi ha sempre bisogno di scariche elettriche e riff spigolosi.
Che la Sicilia sia da sempre terra fertile per band dell’area alternativa/underground è un fatto noto; così come è noto che spesso queste band restano come rinchiuse nel caldo guscio della loro Sicilia, ricevendo raramente le attenzioni e l’esposizione che meritano anche altrove.
Questi Les Spritz confermano di sicuro la qualità della scena sicula, con un noise rock strumentale nervoso, jazzato e schizoide – figlio di No Means No, dei Sonic Youth, della no wave newyorkese, dei Big Black e (perché no) dei semi dello stoner e del desert rock.
A scanso di equivoci devo dichiarare di non essere un conoscitore, né un vero amante del genere, per cui mi limiterò alle mie personalissime impressioni, che potrebbero avere un valore prossimo allo zero assoluto. Ad ogni modo Payaso è un buon ascolto: duro, spigoloso, asimmetrico e lontano dal narcisismo artistoide fine a se stesso; imprevedibile quanto basta (senza osare troppo… e ben venga, per il sottoscritto), crea sentieri agevoli da percorrere anche per un cafone rockettaro come me.
A suggellare il legame con l’universo del buon Albini, c’è il particolare che l’album è stato masterizzato da Bob Weston (degli Shellac)… un tocco in più che aggiunge aura e compattezza al prodotto finale. Ho goduto molto leggendo che esiste anche una versione limitata su vinile – peccato, a me è arrivato il cd, che comunque è in confezione fighissima, quindi non ho nulla da lamentarmi.
Ottima band, non facilissima da metabolizzare, ma da ascoltare senza dubbio.

Noise strumentale dal regno delle migliori arance del pianeta. Il suono dei Les Spritz risponde perfettamente alla definizione di Math Rock data da Wikipedia ossia “caratterizzato da una complessa e insolita struttura ritmica, melodie angolari, sonorità fuori dagli schemi del rock tradizionale, da accordi dissonanti e da una grande sperimentazione tecnica”. Il 12” Payaso ripercorre sentieri battuti da No Means No, Shellac, Hella! proponendoci un lavoro di rara e appassionante intensità. Seppur si tratti di territori già esplorati, Payaso appare come un disco fresco e trascinante, asciutto e deciso. Questo dinamico trio è un ulteriore motivo di orgoglio per l'underground Made in Italy. L'energico assetto della tradizionale chitarra/basso/batteria ne garantisce una gustosa fruizione live. La neo-psichedelia grafica di guarnacciana memoria è la ciliegina sulla torta. Un'ottima spremuta di grintoso math'n'roll!

Ritmi serrati, graffiante rumorismo, in una lodevole tecnica ed affiatamento d’insieme, per un frullato di sonorità acide derivanti da post-punk, schizofrenie ripetitive, incursioni di carattere funk e strumentalismo math-rock di visione non personalissima ed originale, in parte un già sentito, se non fosse per incursioni improvvisate di sapore free jazz di stralunate note di ottoni sparse qua e la a rendere meno monotone e più interessanti le nove tracce, che suonano qualitativamente per registrazione di fattura impeccabile grazie anche alle abili mani in cui è passato, Bob Weston in fase di masterizzazione e di Sacha Tilotta per le riprese.
Trio di provenienza siciliana, costituito da chitarra, basso e batteria, che saprà sicuramente portare in giro con esecuzioni live irruente, quest’album che risulta non del tutto convincente, ma senz’altro darà loro esperienza e modo di crescere nella composizione e sviluppo delle trame della propria musica, mirando al raggiungimento di un suono inquadrante una propria identità.


A qualche anno di distanza da un Ep intitolato "...to the prior", tornano i Les Spritz, trio messinese dedito a un noise strumentale debitore di band come No Means No.
Teoricamente si dovrebbe parlare di 'primo full length": alla fine le nove composizioni, spalmate su meno di mezz'ora pongono il disco un pò a cavallo tra l'essere un Ep e un vero e proprio lavoro sulla lunga distanza.
La formula è quella già rodata nel precedente lavoro: composizioni interamente strumentali, nel segno di essenzialità sonora (chitarra - basso - batteria, più, episodiamente, una tromba), strutturale e di durata.
Alla fine, viene da pensare che la breve durata del lavoro sia tutto sommato uno dei suoi migliori pregi: non solo perché frutto di un'attitudine volta all'evitare inutili digressioni, puntando direttamente al 'nocciolo', ma anche (e forse, soprattutto), perché la formula alla lunga rischierebbe di diventare un pò stucchevole.
Non che il basso 'barcollante', le chitarre urticanti e la batteria senza fronzoli siano privi di impatto, anzi; e tutto sommato gli stop & go, e le frastagliature ritmiche che dominano il disco (canoni del 'genere' pienamente rispettati dal terzetto), sono anche discretamente godibili, anche grazie all'ironia che caratterizza i titoli dati alle composizioni, tra un omaggio a Plinio Fernando (l'attore che ha interpretato la figlia di Fantozzi) e uno ad Alfonso Claps (noto protagonista di televendite su varie tv locali), fino ad un evocativo 'Emicrania'.
Tuttavia sullo sfondo resta l'impressione di una certa mancanza di originalità, di una ripetitività che, appunto, sulla breve distanza del disco non riesce (fortunatamente) a sortire i propri effetti negativi, e non è un caso che nel brano finale l'inserimento di una tromba risulti una variazione alquanto gradevole.
La band siciliana mostra indubbie doti tecniche, olre al fatto di aver imparato bene la lezione dei gruppi di riferimento, tuttavia si fa sentire la mancanza di qualche guizzo stilistico in più, che appare a portata di mano, magari modificando e ampliando, il mix
sonoro di partenza.
NERDS ATTACK:
Qui in giro c'è gente che non ha dimenticato le asperità inclinate in obliquo degli US Maple. Qui in giro c'è gente che minimalizza la concezione di musica rendendola feroce e furiosa. Come un mannaro impazzito dalla luna piena. Qui in giro c'è un trio che arriva da Messina. Che potrebbe raccogliere i cocci dei Jesus Lizard e spedirli via fax a Steve Albini. Qui in giro ci sono i Les Spritz che nebulizzano l'idea primitiva del blues incestuoso di Jon Spencer. Qui in giro ci sono queste sette tracce che andrebbero ingoiate di scatto Reclinando la testa. E i sensi.
Emanuele Tamagnini

disagreement.net
It can’t be mentioned often enough: of all countries from Southern Europe, Italy has the most fertile music scene, no matter what genre you can think of: metal, indie, progressive,… Les Spritz from Messina, located on the island Sicily, are just another proof of that. Coming from a punk background, later embracing experimental noise sounds, the three-piece plays hectic math punk that underlines that bands like Melvins, Minutemen, Shellac and NoMeansNo have influenced them strongly. After a demo in 2006, they released their first CD-EP …To The Prior two years later. Instead of showing off with a an expensive high-gloss artwork, they packed their disc into a splendidly self-made cardboard packaging. The instrumental opener Strumentatio Putris is a true to form entry into this twenty minute record that portrays instantly the musicians’ skills. The dry production helps emphasising the instruments (guitar, bass and drums) which create a nervous fireworks that sets the pace. The following Turumpu adds vocals that are rough enough to prevent the music becoming too arty. Apart from another instrumental, …E Nenti, in the middle of the CD, the remaining tracks all come with vocals. Les Spritz may not yet have the punch and impact of their heroes, but …To The Prior is already a more than promising beginning of a band that understands perfectly to combine incredible musicianship with unpolished punk rock attitude. The songs take more than one take to stick, which should encourage fans of the aforementioned artists to spend enough time with this debut EP. The only question that remains is if the Sicilians will be able to maintain that high level throughout the length of a regular longplayer. With some catchier parts to lighten up the sometimes very demanding performance, they should have no problem making themselves a solid reputation, not only in Italy, but all over the world.


nextclues
Les Spritz viennent de Messine, en Sicile. Comme leurs compatriotes mafiosi d’Uzeda, ils déballent une noise bien sèche, qui tarabuste, à la différence que leurs influences punk ressortent plus fréquemment et que le chant n’a ici quasiment aucune importance – tant mieux, car ce n’est certainement pas le point fort de …To The Prior! Comme chez les Minutemen, autre influence que les Spritz revendiquent, guitare et basse sont écartées au maximum dans le spectre des fréquences, tout dans les aigus, tout dans les graves, et une fois passée la fâcheuse tendance à mathématiser certaines parties, on se retrouve avec des titres qui tracent tout droit vers l’excellence noise. Vous l’aurez vite compris, on n’est pas loin d’être confronté à un énième rip off intégral de Shellac – les étalons italiens, tous des porno stars -, ce qui ne me gêne pas outre mesure tellement ces 20 petites minutes défilent comme un apéro au Campari. Ah non, merde, j’ai oublié que je trouvais ça dégueulasse, le Campari, comme absolument toutes les boissons italiennes qui me sont passées sous le nez.
Un durcissement pour le prochain serait le bienvenu, et ce n’est pas que les actrices X appelées à tourner avec eux dans le futur qui parlent.
(7.5/10)


A decouvrir absolument.com
Nos amis italiens ont toujours eux la manie de mélanger ce qu’il ne l’est pas, pour finir par parfois accoucher de choses barrées et inconcevables, pour des anglo-saxons cartésiens et puritains. On connaissait les westerns spaghettis, la politique bottoxé ou encore le football sur échiquier imaginaire, voici que les Spritz eux inventent une mixture entre le math rock et le rock sexy et pugnace de JSBX. Pour bien vous fixer l’image prenait un cartésien indécrottable, et plongez le dans un univers complètement à l’opposé de cela, une partouze par exemple. Sans même penser à se protéger, l’homme cultivera un sentiment interdit, et songera même à démontrer aux convives l’irrationalité de l’affaire, quitte à faire bander mou. Du coup je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cet univers aux antipodes l’un de l’autre, la combinaison entre une musique théorisé et une attitude elle plus impulsive. Un jeu entre un ressort et un boulier, pour un groupe au nom de gâteaux sablés.
General Manager
candiagora@hotmail.com
Altri artisti che ci piacciono
Don vito, Morkobot, Uzeda, HYSM DUO/TRIO, Tapso II, Microwave with marge, La Grandine, Bogong in action, all my friendz are dead, R.U.N.I., Stig noise sound system, Le singe Blanc, Ronin
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